le château de Sainte-Hélène-sur-Isère
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le château de Sainte-Hélène-sur-Isère
le château de Sainte-Hélène-sur-Isère, centre de la seigneurie de Sainte-Hélène, est une maison forte du XIIIe siècle remanié XVIIe siècle situé sur la commune éponyme, dans le département de Savoie.
Situation
Au sud du bourg, c'est un château de plaine construit à proximité de l'Isère, qu'il domine.
Histoire
La première mention connu du château date du 9 octobre 1252, dans une donation faîte entre le comte de Savoie Amédée IV et son frère Boniface de Savoir, et porte sur les biens remis en fief à ce dernier, dont fait partie le château de Sainte-Hélène-sur-Isère. A cette époque il appartient à Pierre d'Aigueblanche, qui l'a fait construire et qui déclare le tenir en fief de Boniface le 7 septembre 1255.
Il est vendu vers 1355 à Girard de Varax. A sa mort sans descendance, la seigneurie passe le 16 octobre 1358[5] à Jean de La Chambre. Il est refortifié par Jean III de La Chambre. Il reste dans cette famille jusqu'en 1454 ; Gaspard de La Chambre, sans descendance, institue Aymon de Seyssel comme héritier universel et donne naissance à la branche des Seyssel-La Chambre. Philibert de La Chambre élevé au titre de baron de sainte-Hélène, ruiné, le vend en 1607 à Jean-Baptiste de Locatel. Le château est à ce moment en partie ruiné suite aux conflits qui ont opposés la France et la Savoie et Jean-Baptiste de Locatel le restaure.
Le château passe ensuite entre les mains de la famille de Mareschal de Duingt ; Jeanne-Antoinette de Locatel l'a apporté en dot à son deuxième époux Pierre de Mareschal de Duingt[11]. Le château passera au XVIIIe siècle à Joachim-Joseph d'Allinges-Coudrée, neveu de Joseph-François-Prosper de Mareschal de Duingt, mort sans descendance. Albitte à la Révolution française fera araser les tours du château au niveau des toits. Vendue comme bien national, il est acheté avec la cure par Jean-François Portier. Se succèdent ensuite monsieur Donnet, Ignace Foray, la famille Pépin, Ract-Brancaz, les Combaz et les Chenaval.
Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 mai 1940.
Description
Le château se présente sous la forme d'un quadrangulaire flanqué de trois tours rondes aux angles. On accède à la cour du château par une porte unique voûtée percée dans la courtine sud-est. Le corps de logis est, haut de trois étages sur caves s'éclaire par de grandes fenêtres à meneaux. La grande salle, située au rez-de-chaussée possède un plafond à la française. Le corps de logis nord abrite une salle voûtée qui est l'ancienne chapelle. Le parcellaire du château est représentée sur la mappe sarde et signale la présence d'un colombier, des écuries avec cour ainsi que jardin, pré et pâturages.
Le retable qui ornait la chapelle du château de Sainte-Hélène-sur-Isère est visible au musée des beaux arts de Chambéry
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Source:
article Château de Sainte-Hélène-sur-Isère de Wikipedia
Situation
Au sud du bourg, c'est un château de plaine construit à proximité de l'Isère, qu'il domine.
Histoire
La première mention connu du château date du 9 octobre 1252, dans une donation faîte entre le comte de Savoie Amédée IV et son frère Boniface de Savoir, et porte sur les biens remis en fief à ce dernier, dont fait partie le château de Sainte-Hélène-sur-Isère. A cette époque il appartient à Pierre d'Aigueblanche, qui l'a fait construire et qui déclare le tenir en fief de Boniface le 7 septembre 1255.
Il est vendu vers 1355 à Girard de Varax. A sa mort sans descendance, la seigneurie passe le 16 octobre 1358[5] à Jean de La Chambre. Il est refortifié par Jean III de La Chambre. Il reste dans cette famille jusqu'en 1454 ; Gaspard de La Chambre, sans descendance, institue Aymon de Seyssel comme héritier universel et donne naissance à la branche des Seyssel-La Chambre. Philibert de La Chambre élevé au titre de baron de sainte-Hélène, ruiné, le vend en 1607 à Jean-Baptiste de Locatel. Le château est à ce moment en partie ruiné suite aux conflits qui ont opposés la France et la Savoie et Jean-Baptiste de Locatel le restaure.
Le château passe ensuite entre les mains de la famille de Mareschal de Duingt ; Jeanne-Antoinette de Locatel l'a apporté en dot à son deuxième époux Pierre de Mareschal de Duingt[11]. Le château passera au XVIIIe siècle à Joachim-Joseph d'Allinges-Coudrée, neveu de Joseph-François-Prosper de Mareschal de Duingt, mort sans descendance. Albitte à la Révolution française fera araser les tours du château au niveau des toits. Vendue comme bien national, il est acheté avec la cure par Jean-François Portier. Se succèdent ensuite monsieur Donnet, Ignace Foray, la famille Pépin, Ract-Brancaz, les Combaz et les Chenaval.
Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 mai 1940.
Description
Le château se présente sous la forme d'un quadrangulaire flanqué de trois tours rondes aux angles. On accède à la cour du château par une porte unique voûtée percée dans la courtine sud-est. Le corps de logis est, haut de trois étages sur caves s'éclaire par de grandes fenêtres à meneaux. La grande salle, située au rez-de-chaussée possède un plafond à la française. Le corps de logis nord abrite une salle voûtée qui est l'ancienne chapelle. Le parcellaire du château est représentée sur la mappe sarde et signale la présence d'un colombier, des écuries avec cour ainsi que jardin, pré et pâturages.
Le retable qui ornait la chapelle du château de Sainte-Hélène-sur-Isère est visible au musée des beaux arts de Chambéry
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Source:
article Château de Sainte-Hélène-sur-Isère de Wikipedia
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