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VICTOR-EMMANUEL I (1759-1824)

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Message par lebeaujus Mar 8 Mar - 9:58

VICTOR-EMMANUEL I (1759-1824) Victor13
Victor-Emmanuel Ier de Savoie, né à Turin le 24 juillet 1759, mort à Moncalieri le 10 janvier 1824, fut roi de Sardaigne, prince de Piémont et duc de Savoie de 1802 à 1821. Il était fils de Victor Amédée III, duc de Savoie, roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem, prince de Piémont, et de Marie Antoinette d'Espagne.


Le 25 avril 1789, il épousa l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche-Este, fille de Ferdinand d'Autriche-Este et de Marie-Béatrice d'Este. Ils eurent :

* Marie Béatrice (1792 † 1840), mariée en 1812 à son oncle François IV de Modène (1779 † 1846), archiduc d'Autriche-Este et duc de Modène
* Marie Adélaïde (1794 † 1802)
* Charles Emmanuel (1796 † 1799), prince de Piémont
* une fille (1800 † 1801)
* Marie-Thérèse de Savoie (1803 † 1879), mariée en 1820 à Charles II de Bourbon-Parme (1799 † 1883), duc de Parme
* Marie-Anne de Savoie (1803 † 1884), mariée en 1831 à Ferdinand Ier d'Autriche (1793 † 1875), empereur d'Autriche
* Marie-Christine de Savoie (1812 † 1836), mariée en 1832 à Ferdinand II (1810 † 1859), roi des Deux-Siciles

Règne

Il fut d'abord duc d'Aoste vers 1780, marquis de Rivoli en 1792, marquis de Pianezza en 1793 et prince héritier de Sardaigne de 1796 à 1802. À cette date, il succéda à son frère Charles-Emmanuel IV qui avait abdiqué pour entrer dans les Ordres. Depuis 1796, les conquêtes des armées révolutionnaires françaises avaient réduit le royaume de Sardaigne à sa partie insulaire. Victor-Emmanuel Ier réintégra en 1814 toute la partie continentale occupée (duché de Savoie, comté de Nice, Pas de Suze, marquisat de Salusse, principauté de Piémont), à la disparition de l'Empire de Napoléon Ier et reçut le territoire de la défunte république de Gênes au Congrès de Vienne en 1815.

Favorable au Traité de Vienne, il entreprend une politique profondément Réactionnaire et hostile aux idées révolutionnaires françaises et à l'Empire Napoléonien, qu'il considérait comme une "trahison de la foi de ses ancêtres".

Dès le lendemain de son arrivée à Turin, il fit publier un édit abolissant toutes les lois parues depuis les constitutions royales de 1770, révisa les décisions judiciaires, restaura les institutions disparues depuis le début de l'occupation française, renomma les anciens fonctionnaires royaux, rétablit les droits communiers de Savoie, les privilèges, la Dîme, le système de Majorat, redonna à la noblesse sa place dans l'armée et rétablit les droits féodaux de la couronne, Il rétablit enfin le droit de Mainmorte, et la censure religieuse contre les ouvrages pervers ou immoraux, surtout en provenance de France (14 mai 1814).

Son implacable ressentiment envers l'usurpation française napoléonienne l'amena à entreprendre la destruction de la route du Mont-Cenis et du pont sur le Pô, tous deux construits par l'ex "vice-roi d'Italie" Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon Bonaparte.

Menacé par une insurrection révolutionnaire fomentée de l'extérieur par la Franc Maçonnerie française en 1821, il préféra abdiquer plutôt que d'accorder une constitution qu'il jugeait "toute entière empoisonnée par les agents de l'ennemi". C'est Son frère, Charles-Félix dit "le bien aimé" en Savoie (où lui furent élevés spontanément plusieurs monuments, dont la célébre colonne de Bonneville qui porte son nom) lui succéda.
Sculptures égyptiennes

En 1824, le prince Victor-Emmanuel Ier, sur les conseils de Jean-François Champollion, acheta la collection de sculptures égyptiennes du consul français au Caire, Bernardino Drovetti, qui accumulait les antiquités depuis 1802. Après avoir proposé la vente de sa collection en 1818 pour le Louvre au roi Louis XVIII qui la refusa nettement (prix trop excessif selon lui), Drovetti la vendit finalement au duc de Savoie roi de Sardaigne. C'est ainsi grâce à l'achat de cette première collection que Turin, capitale des Etats de Savoie, a pu créer son musée égyptologique.
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