Le forum des Savoyards en Savoie ou exilés
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Fnac : 2 jeux de société achetés = le 3ème offert (le moins cher)
Voir le deal

Le manoir de La Tour

Aller en bas

Le manoir de La Tour Empty Le manoir de La Tour

Message par lebeaujus Ven 1 Juil - 5:30

Le manoir de La Tour à Glapigny(Thones)
Le manoir de La Tour Thones9

Au Lieu dit La Tour le Manoir de La Tour, 16ème siècle, ressemble aujourd'hui davantage à une vielle ferme a été la propriété de la famille Noble de Galley, puis vendu à un Lathuille Jean-Marie Feu Maurice.

Détruit par deux fois par un incendie au siècle dernier, il a été reconstruit en ferme agricole.
Les deux tours sont les seuls vestiges du premier bâtiment.
Lors de la réfection du Manoir, la toiture s'est vue remplacée d'ardoise de Morzine en lieu et place de celles d'origines, et le blason porté au fronton du bâtiment s'est vu abimé.

Il a été immortalisé par Jean-Jacques Rousseau dans ses Confessions avec l'épisode de « l'idylle des cerises » qui a eu lieu le 1er juillet 1730. Il a été racheté en 2007 par la municipalité avec deux parcelles de terrain dans le but de créer un site touristique dédié au philosophe d'ici 2012. Une cerisaie devrait être plantée dans le verger.

* Ce 1er juillet 1730, Jean-Jacques Rousseau, parti d'Annecy pour une promenade d'une journée, rencontre à Dingy, les demoiselles Claudine Galley et Graffenried. Il les accompagne jusqu'au manoir de La Tour, une maison forte située au pied de Glapigny à Thônes, où ils vont passer une journée idyllique qui va fortement marquer le jeune homme. Cette idylle sera décrite en 1782 dans ses Confessions : « Après le dîner [...] nous allâmes achever notre dessert avec des cerises. Je montais sur l'arbre, et je leur en jetais des bouquets dont elles me rendaient des noyaux à travers les branches. Une fois Mlle Gallay, avançant son tablier et reculant la tête se présentait si bien, et je visais si juste, que je lui fis tomber un bouquet dans le sein; et de rire. Je me disais en moi-même : Que mes lèvres ne sont-elles des cerises ! Comme je les leur jetterais ainsi de bon cœur... »[6]. Quarante ans plus tard, il disait encore : « Je sais que la mémoire d'un si beau jour me touche plus, me vient plus au cœur, que celle d'aucuns plaisirs que j'ai goûtés en ma vie... ».
lebeaujus
lebeaujus
Admin
Admin

Messages : 488
Date d'inscription : 18/01/2011
Age : 66
Localisation : les Bauges

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum