Les Allobroges
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Les Allobroges
Les Allobroges
Les Allobroges, appelé aussi le Chant des Allobroges, est l'hymne de la Savoie. Son nom fait référence à l'ancien peuple celte des Allobroges, installé sur les terres de Savoie au début du IIIe siècle av. J.‑C..
Histoire
Ce chant prend pour thème la « liberté » dont les paroles sont de l'auteur savoyard Joseph Dessaix.
Il est donné, sous le nom de La Liberté, pour la première fois au théâtre de Chambéry, par Clarisse Midroy, le 11 mai 1856, lors de la fête du Statut, donnée en l'honneur du statut constitutionnel de 1848. La musique serait d'un certain Conterno (ou Consterno) qui était chef de musique d'un contingent militaire sarde de retour de Crimée et séjournant à Chambéry.
Ce chant La Liberté évoque la liberté en tant qu'allégorie vivante qui, chassée de France, se réfugie dans les montagnes de Savoie où elle trouve le soutien du peuple des Allobroges qui va aider moralement tous les peuples du monde qui aspirent à la liberté. Cet hymne évoque le refuge dans le duché de Savoie des proscrits par le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte[3]. On compte ainsi Eugène Sue, Alexandre Dumas ou encore Victor Schoelcher[4].
Très vite ce chant va connaître un très grand succès à travers tout le duché de Savoie et même à Genève et à Lausanne, et va être plus connu sous le nom de Chant des Allobroges, devenu l'hymne de tous les Savoyards. La Savoie, dans son hymne national, a su se soucier des nations voisines tout en mettant en avant la vraie liberté, la vraie fraternité et l'amour de la patrie savoisienne.
Le texte[modifier]
Le texte du chant des Allobroges est composé de cinq couplets et d'un refrain.
Je te salue, ô terre hospitalière
Où le malheur trouva protection
D'un peuple libre arborant la bannière
Je vins fêter la constitution
Proscrite hélas ! J'ai dû quitter la France
Pour m'abriter sous un climat plus doux
Mais au foyer a relui l'espérance
Et maintenant et maintenant je suis fière de vous.
Refrain
Allobroges vaillants ! dans vos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes:
Je suis la Liberté ! la Liberté !
Au cri d'appel des peuples en alarme,
J'ai répondu par un cri de réveil
Sourd à ma voix ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil
Relève-toi ma Pologne héroïque
Car pour t'aider je m'avance à grands pas,
Secoue enfin ton sommeil léthargique
Et je le veux, et je le veux, tu ne périras pas. (refrain)
Un mot d'amour à la belle Italie
Alsaciens vers vous je reviendrai,
Un mot d'amour au peuple qui supplie,
Forte avec tous et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance
Priant les dieux d'écarter leur courroux
Pour faire luire un rayon d'espérance
Bons Savoisiens, bons Savoisiens, je resterai vers vous. (refrain)
Déjà j'ai fait, oh ! beau pays de France
Sur les sillons briller mon arc-en-ciel
J'ai déjà fait pour ton indépendance
Le premier pas pays béni du ciel,
Ecoute bien mes leçons salutaires,
En confiant en ta grande cité,
Réveille donc les grands mots de tes pères
Fraternité, fraternité, amour, égalité. (refrain)
Chez les humains toujours je fais ma ronde;
Mon but unique est de tous les unir
J'espère bien faire le tour du monde
Et triompher dans un prompt avenir
Je veux raser ces murailles altières
Qui des tyrans abritent le courroux
Je veux bientôt tomber les frontières
La terre doit être libre pour tous. (refrain)
Anecdotes
Les prémices du chant des Allobroges, qui fait des montagnes de Savoie le refuge de la liberté et un tremplin vers un monde plus beau, semblent être plus anciennes. Le 15 mars 1793, le poète d'origine savoyarde, Jean-François Ducis, dans une lettre adressée à Hérault de Séchelles, membre du Comité de salut public, écrivit : « Quel piédestal pour la liberté, que ce mont Blanc ! [...] Je l'avoue, je donnerais vingt mondes en plaine pour douze lieues en rochers et en montagnes. »
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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Allobroges, appelé aussi le Chant des Allobroges, est l'hymne de la Savoie. Son nom fait référence à l'ancien peuple celte des Allobroges, installé sur les terres de Savoie au début du IIIe siècle av. J.‑C..
Histoire
Ce chant prend pour thème la « liberté » dont les paroles sont de l'auteur savoyard Joseph Dessaix.
Il est donné, sous le nom de La Liberté, pour la première fois au théâtre de Chambéry, par Clarisse Midroy, le 11 mai 1856, lors de la fête du Statut, donnée en l'honneur du statut constitutionnel de 1848. La musique serait d'un certain Conterno (ou Consterno) qui était chef de musique d'un contingent militaire sarde de retour de Crimée et séjournant à Chambéry.
Ce chant La Liberté évoque la liberté en tant qu'allégorie vivante qui, chassée de France, se réfugie dans les montagnes de Savoie où elle trouve le soutien du peuple des Allobroges qui va aider moralement tous les peuples du monde qui aspirent à la liberté. Cet hymne évoque le refuge dans le duché de Savoie des proscrits par le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte[3]. On compte ainsi Eugène Sue, Alexandre Dumas ou encore Victor Schoelcher[4].
Très vite ce chant va connaître un très grand succès à travers tout le duché de Savoie et même à Genève et à Lausanne, et va être plus connu sous le nom de Chant des Allobroges, devenu l'hymne de tous les Savoyards. La Savoie, dans son hymne national, a su se soucier des nations voisines tout en mettant en avant la vraie liberté, la vraie fraternité et l'amour de la patrie savoisienne.
Le texte[modifier]
Le texte du chant des Allobroges est composé de cinq couplets et d'un refrain.
Je te salue, ô terre hospitalière
Où le malheur trouva protection
D'un peuple libre arborant la bannière
Je vins fêter la constitution
Proscrite hélas ! J'ai dû quitter la France
Pour m'abriter sous un climat plus doux
Mais au foyer a relui l'espérance
Et maintenant et maintenant je suis fière de vous.
Refrain
Allobroges vaillants ! dans vos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes:
Je suis la Liberté ! la Liberté !
Au cri d'appel des peuples en alarme,
J'ai répondu par un cri de réveil
Sourd à ma voix ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil
Relève-toi ma Pologne héroïque
Car pour t'aider je m'avance à grands pas,
Secoue enfin ton sommeil léthargique
Et je le veux, et je le veux, tu ne périras pas. (refrain)
Un mot d'amour à la belle Italie
Alsaciens vers vous je reviendrai,
Un mot d'amour au peuple qui supplie,
Forte avec tous et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance
Priant les dieux d'écarter leur courroux
Pour faire luire un rayon d'espérance
Bons Savoisiens, bons Savoisiens, je resterai vers vous. (refrain)
Déjà j'ai fait, oh ! beau pays de France
Sur les sillons briller mon arc-en-ciel
J'ai déjà fait pour ton indépendance
Le premier pas pays béni du ciel,
Ecoute bien mes leçons salutaires,
En confiant en ta grande cité,
Réveille donc les grands mots de tes pères
Fraternité, fraternité, amour, égalité. (refrain)
Chez les humains toujours je fais ma ronde;
Mon but unique est de tous les unir
J'espère bien faire le tour du monde
Et triompher dans un prompt avenir
Je veux raser ces murailles altières
Qui des tyrans abritent le courroux
Je veux bientôt tomber les frontières
La terre doit être libre pour tous. (refrain)
Anecdotes
Les prémices du chant des Allobroges, qui fait des montagnes de Savoie le refuge de la liberté et un tremplin vers un monde plus beau, semblent être plus anciennes. Le 15 mars 1793, le poète d'origine savoyarde, Jean-François Ducis, dans une lettre adressée à Hérault de Séchelles, membre du Comité de salut public, écrivit : « Quel piédestal pour la liberté, que ce mont Blanc ! [...] Je l'avoue, je donnerais vingt mondes en plaine pour douze lieues en rochers et en montagnes. »
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