Le Château du Bérouze
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Le Château du Bérouze
Le Château du Bérouze est un château du XVIIe siècle situé à l'entrée de Samoëns, dans le département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes.
Historique
Le Château du Bérouze, avec la chapelle qui le jouxte, fut construit à côté d’une tour carrée du XV siècle, vers 1660 par Bernard Ducis, notaire et ancien châtelain de Saint-Jeoire.
Il passa à la famille de Lejeune par alliance en 1748 à Don Juan Juradoz capitaine espagnol en garnison à Samoëns et toujours par alliance en 1775 le château passa à François-Joseph-Marie Rouge qui hérita en plus d'une fortune considérable de son beau-pére espagnol gouverneur de Cadix.
François Rouge après la perte de son épouse reste au château avec la soeur de celle-ci mademoiselle Lejeune et installe dans ce dernier en 1802 des cours d'enseignements supérieures
A partir des années 1930, le château est resté presque abandonné jusqu’au 1997 quand un couple d'écrivains et journalistes néo-zélandais,entrepris de le restaurer. Actuellement, la bâtisse est maison privée.
Anecdote
Le château fut témoin d’une idylle qui ne se termina pas très heureusement. Durant la guerre de succession d’Autriche, un capitaine espagnole en garnison à Samoëns et Taninges, s’éprit de la fille du maître du Bérouze, Charlotte Lejeune, et l’épousa en 1748.
Malheureusement, la guerre finie, le régiment rentre en Espagne et le fringant capitaine le suivant, abandonnant sa femme enceinte sans jamais donner de ses nouvelles. Josepha Juradoz, telle était le nom de la fille d’inconstant Espagnol, épousa à son tour le fils unique d’un notable de Samoëns, François-Joseph-Marie Rouge. Quelques années plus tard, en 1775, elle eut la surprise d’apprendre que son père, devenu colonel et gouverneur de Cadiz, pris de remords, avait rédigé son testament en sa faveur et lui laissait une vraie fortune en or et bijoux. Mais elle n’eut guère le temps de profiter car elle mourut deux ans plus tard. Déjà bien pourvu du côté de sa famille paternelle, François-Marie Rouge devint, grâce à l’héritage de sa femme, le plus riche bourgeois des environs. Il utilisa sa fortune à faire le bien, créant au Bérouze une école de latinité, dont il était régent, protégeant les prêtres réfractaires durant le Révolution et terminant sa vie comme syndic de sa commune, en philanthrope aimé et respecté.
Historique
Le Château du Bérouze, avec la chapelle qui le jouxte, fut construit à côté d’une tour carrée du XV siècle, vers 1660 par Bernard Ducis, notaire et ancien châtelain de Saint-Jeoire.
Il passa à la famille de Lejeune par alliance en 1748 à Don Juan Juradoz capitaine espagnol en garnison à Samoëns et toujours par alliance en 1775 le château passa à François-Joseph-Marie Rouge qui hérita en plus d'une fortune considérable de son beau-pére espagnol gouverneur de Cadix.
François Rouge après la perte de son épouse reste au château avec la soeur de celle-ci mademoiselle Lejeune et installe dans ce dernier en 1802 des cours d'enseignements supérieures
A partir des années 1930, le château est resté presque abandonné jusqu’au 1997 quand un couple d'écrivains et journalistes néo-zélandais,entrepris de le restaurer. Actuellement, la bâtisse est maison privée.
Anecdote
Le château fut témoin d’une idylle qui ne se termina pas très heureusement. Durant la guerre de succession d’Autriche, un capitaine espagnole en garnison à Samoëns et Taninges, s’éprit de la fille du maître du Bérouze, Charlotte Lejeune, et l’épousa en 1748.
Malheureusement, la guerre finie, le régiment rentre en Espagne et le fringant capitaine le suivant, abandonnant sa femme enceinte sans jamais donner de ses nouvelles. Josepha Juradoz, telle était le nom de la fille d’inconstant Espagnol, épousa à son tour le fils unique d’un notable de Samoëns, François-Joseph-Marie Rouge. Quelques années plus tard, en 1775, elle eut la surprise d’apprendre que son père, devenu colonel et gouverneur de Cadiz, pris de remords, avait rédigé son testament en sa faveur et lui laissait une vraie fortune en or et bijoux. Mais elle n’eut guère le temps de profiter car elle mourut deux ans plus tard. Déjà bien pourvu du côté de sa famille paternelle, François-Marie Rouge devint, grâce à l’héritage de sa femme, le plus riche bourgeois des environs. Il utilisa sa fortune à faire le bien, créant au Bérouze une école de latinité, dont il était régent, protégeant les prêtres réfractaires durant le Révolution et terminant sa vie comme syndic de sa commune, en philanthrope aimé et respecté.
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