Le château de Bornessant
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Le château de Bornessant
Sur le territoire de la commune de Billième, dans une jolie situation, se trouve le château de Bornessant dont la construction ne paraît pas devoir remonter bien au-delà du xvii siècle. Il appartint d'abord à une branche des de Mareste, seigneurs de Montaigre en Valromey. En 1700, y vivait Anthelme de Mareste.
Le 26 mars 1717, un Louis de Bornessant de Mareste, seigneur de Montaigre, est parrain à Chevelu d'une fille de noble François Drujon. II épouse, le 19 novembre 1722, Françoise, fille de Pierre d'Arcollières, seigneur de Prélian. Ce fief passe ensuite aux de Comnène, rameau, croit-on, des anciens empereurs de Constantinople, fixé en Savoie. Claude de Cornnéne, qui le possédait en 1725, le laisse à son fils Joseph-Nicolas, lequel n'eut qu'un fils, Claude, religieux dominicain à Chambéry, qui le vend, le 31 mai 1753, à Me Prudent Belly , notaire, qui avait épousé en premières noces Marguerite de Bavoz et en deuxièmes Marguerite Courtois d'Arcollières. De ses deux mariages, Prudent Belly eut plusieurs enfants dont un fils, Charles-François Belly, officier, qui, célibataire, laissa Bornessant à ses cousins Pierre Goybet et Joseph Dullin, par un testament du 18 août 1816. À son décès, en 1818, sa gouvernante Jacqueline Viennot eut l'usufruit de Bornessant, et ni Pierre Goybet ni Joseph Dullin ne purent jouir de cette propriété. A la mort de Mlle Viennot, Bornessant appartenait à Antoine Goybet, fils de Pierre, et à Pierre Dullin, neveu de Joseph. Le 9 avril 1852, Antoine Goybet vendit à Pierre Dullin sa part de Bornessant, qui devint ainsi l'entière propriété des Dullin, qui le conservent encore.
Le château, démantelé à !a Révolution, fut restauré vers 1852 par le président Pierre Dullin.
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Source;
MÉMOIRES ET DOCUMENTS PUBLIES PAR LA SOCIETE D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE
Le 26 mars 1717, un Louis de Bornessant de Mareste, seigneur de Montaigre, est parrain à Chevelu d'une fille de noble François Drujon. II épouse, le 19 novembre 1722, Françoise, fille de Pierre d'Arcollières, seigneur de Prélian. Ce fief passe ensuite aux de Comnène, rameau, croit-on, des anciens empereurs de Constantinople, fixé en Savoie. Claude de Cornnéne, qui le possédait en 1725, le laisse à son fils Joseph-Nicolas, lequel n'eut qu'un fils, Claude, religieux dominicain à Chambéry, qui le vend, le 31 mai 1753, à Me Prudent Belly , notaire, qui avait épousé en premières noces Marguerite de Bavoz et en deuxièmes Marguerite Courtois d'Arcollières. De ses deux mariages, Prudent Belly eut plusieurs enfants dont un fils, Charles-François Belly, officier, qui, célibataire, laissa Bornessant à ses cousins Pierre Goybet et Joseph Dullin, par un testament du 18 août 1816. À son décès, en 1818, sa gouvernante Jacqueline Viennot eut l'usufruit de Bornessant, et ni Pierre Goybet ni Joseph Dullin ne purent jouir de cette propriété. A la mort de Mlle Viennot, Bornessant appartenait à Antoine Goybet, fils de Pierre, et à Pierre Dullin, neveu de Joseph. Le 9 avril 1852, Antoine Goybet vendit à Pierre Dullin sa part de Bornessant, qui devint ainsi l'entière propriété des Dullin, qui le conservent encore.
Le château, démantelé à !a Révolution, fut restauré vers 1852 par le président Pierre Dullin.
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